17 juillet 2011

Le Colonel Jacquet

Déjà deux semaine que Lili Rose est repartie à Montréal, toute seule, comme une grande fille. Pour instaurer une nouvelle tradition quand elle voyage, son avion a manqué la liaison à Paris.
La reconnaissez-vous?
Elle a donc été contrainte de passer une nuit à Walt Disney, Paris. La fois précédente, c'était à Casablanca, bien que Walt Disney n'y est pas encore installé. Va déjà falloir prévoir pour la prochaine visite, sauf que pour l'instant j'ai aucune idée de où je serai rendu...on verra dans le temps comme dans le temps. Si je suis en Inde ou en Thaïlande, l'escale logique serait à Tokyo. C'est beau Tokyo à ce qu'on dit. Y a parfois des tsunamis à voir. Et s'en suit toutes sortes de catastrophes nucléiques. Ce qui finit par faire se rapprocher les gens, les amènent à un éveil de la conscience aigüe, comme un accent de conscience.
La péninsule
À Sinop, on a passé deux jours sur cette petite péninsule qui s'avance assez dans la mer pour qu'une petite ville s'y soit installé il y a de cela très très longtemps. Du côté des vents dominants, la mer y est constamment déchaînée, au point ou les habitants ont dû faire des brises lames pour préserver les déjà ruines des anciennes murailles de la forteresse de s'effondrer. Le spectacle au coucher de soleil était magnifiques. Chaque moment partagé avec Lili Rose durant les deux dernières semaines de notre périple ont été semblable à un délicieux dessert qu'on savoure doucement, pour en garder encore un peu. Vous savez, quand on prend de toutes petites bouchées pour faire durer le plaisir le plus longtemps possible?
En parcourant la route qui longe la mer Noire, nous nous sommes encore extasiés devant les paysages sublime.
Sinop au coucher du soleil
Nous avons aussi fait une étape à Amasra avant de rentrer « à la maison », chez Bashar à Istanbul.
Au palais des Sultans
Nos derniers jours à Istanbul, on les a consacré au célèbre palais Topkapi, résidence des derniers Sultans et de leurs harems, à la visite de quelques galeries d'art sur la rue grande Iskitlal et au cinéma : ma dernière séance datait de Marseille,si loin déjà! Même s'il jure vouloir aller au Canada bientôt, on a voulu faire goûter à Bashar, notre hôte à Istanbul, à la gastronomie Québécoise : un pâté chinois. Y a juste du maïs en crème qu'on a pas trouver. J'ai eut une petite nostalgie pour un court instant. Fais que j'ai pensé à revenu Canada... Quand je m’ennuie presque, je pense à revenu Québec : encore plus efficace!
Istanbul et le Bosphore vus du café Pierre Loti
Quand le moment est venu pour Lili Rose de partir, j'ai moins brailler que la fois précédente, comme si mon cœur accepte mieux cette séparation que je sais maintenant temporaire. Et, après un an de voyage, je commence à être entraîné aux séparations. Mais celle-là est toujours un peu plus difficile.Pour mon voyanniversaire j'attendais une surprise de taille. Elle mesure bien cinq pieds onze (1m 80), la surprise, et s'appelle Patrick. Il m'a demandé de se joindre à moi pour la prochaine étape du voyage. C'est un français (hélas, on ne choisit pas... :), qui vit en Suisse depuis quelques années. Il se déplace sur une DL 650 Vstorm de Suzuki, et est un ami de Bill et Bob. C'est donc un changement majeur dans ma routine et je n'en mesure pas encore toute la portée. Nous aurons, sans aucun doute, une période d’adaptation, mais nous avons déjà beaucoup en commun.
La luxueuse résidence de Bashar
Entre le départ de Lili Rose et l'arrivée de Patrick, j'ai pris le temps de rafistoler ou remplacer certaines pièces d'équipement brisées ou défectueuses. On trouve de tout à Istanbul si on a un Bashar pour nous indiquer où aller chercher. J'ai aussi profité pleinement de sa luxueuse hospitalité et de sa famille. Bashar est devenu un véritable ami pour moi. J'espère pouvoir lui rendre la pareille un jour.
Quand Patrick est arrivé, nous avons convenu de nous rendre le plus tôt possible à Ankara afin d'y faire les demandes de visas nécessaires pour entamer notre expédition vers l'Inde, à commencer par l'Iran et ensuite le Pakistan. La copine de Patrick viendra lui faire ses aux revoir ici, en Turquie, pendant trois semaines, avant que nous partions en direction des frontières. Notre grand départ est donc prévu pour la fin août. Mon visa Turc devient échu le 26 juillet. Je devrai aller faire une petite virée du côté de la Bulgarie, qui possède aussi du littoral sur les rivages de la mer Noire, pour sortir du pays et y revenir pour faire faire ma vidange perso avant de pousser ma Marseillaise en Perse.
Avec tout le monde chez Endo Motors
À une trentaine de kilomètre avant d'arriver à Ankara, Patrick à fait une vilaine crevaison : pneu largement fendu par un gros morceau de métal. Heureusement, pas d'autre conséquence qu'un petit retard dans nos plans, le temps de faire touer la moto et changer le pneu en question. Comme on avait planifié de changer tous les pneus des deux bécanes avant notre départ vers l'Iran, l'incident nous a permis de faire la connaissance d'un atelier de moto hyper sympathique. On a saisi l'occasion et chausser Japonaise et Marseillaise de caoutchouc tout neuf. Ils ont même changer gratuitement mon phare défectueux, pendant que Patrick tentait d'expliqué, sans grand succès, à la charmante réceptionniste qui ne parlait que Turc, l'aventurier qu'il s'apprête à devenir.
Patrick et le Capitaine devant l'ambassade d'Iran
Patrick et moi étions un peu craintifs quant aux procédures et aux délais nécessaires pour obtenir un visa de tourisme pour l'Iran. Tous les blogs et commentaires trouvés sur le net laissaient présager de longues, fastidieuses et frustrantes démarches. Et oh! Quelle surprise! On était très content quand le préposé, tout sourire et très cordial, nous a dit de revenir dans à peine une semaine et que tout serait fin prêt. Il a même poussé la gentillesse à nous remettre à chacun un magnifique sac avec toute une panoplie de littérature, DVD et cartes sur son pays qui s'annonce extraordinaire à visiter!
Ankara, derrière Caliméro
Pour combler l'attente, Ankara se laisse découvrir lentement. C'est une ville/capitale semblable à Ottawa, sur bien des aspects. Un peu ennuyante, à prime abord, loin de l'effervescence d'Istanbul. Mais j'y ai déniché les meilleurs hammams de Turquie et je me promets d'en abuser un peu. On va passer quelques jours chez un hôte CouchSurfer, qui, j'espère, saura aussi nous en montrer d'autres facettes.


Gênez-vous pas pour m'écrire, c'est toujours agréable de savoir ce que vous devenez...ce qui vous arrive...ou pas.

1 commentaire:

Guy a dit...

Bonjour Martin,

La Turquie sera sans doute ma prochaine destination.

J'ai bien hâte d'avoir des nouvelles de l'Iran qui, au contraire, ne figure pas à mes plans !

Sois prudent mon ami,

Guy